vendredi 10 mai 2013

Søren Kierkegaard


Nous fêtons cette année le 200e anniversaire du penseur et écrivain danois Søren Kierkegaard. Né à Copenhague le 5 mai 1813, il meurt 42 ans plus tard, le 11 novembre 1855. De cette brève existence, tourmentée, il résulte une œuvre impressionnante, non seulement par son étendue, mais aussi par sa constitution originale

 
 Les Œuvres philosophiques et théologiques, très souvent publiées sous des noms pseudonymes; discours édifiants, une sorte de prédications écrites, méditant des textes bibliques; articles ; papiers inédits, sous la forme de notes de journal intime. La nouvelle édition complète, éditée ces dernières années à Copenhague en vue du jubilé, comporte trente gros volumes ! Comme Kierkegaard a tout écrit en danois, il faudra attendre les premières traductions, en allemand notamment, pour qu’il commence à devenir célèbre, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.

Or, l’essentiel, c’est la tâche de vivre sa vie en vérité, ce qui passe par l’effort de se connaître et de s’assumer soi-même. C’est pourquoi Kierkegaard s’associe volontiers le philosophe grec Socrate, se considérant parfois même comme le Socrate de Copenhague !

Il en va de même pour la foi, que Kierkegaard revendique contre ce qu’en a fait l’Eglise danoise. En régime de chrétienté, il est devenu aussi facile de croire que d’enfiler chaque matin ses chaussettes !

Kierkegaard s’attache à rappeler sans cesse, non sans humour dans sa polémique, le sérieux de l’effort qui consiste à devenir chrétien, dans le tissu de la vie quotidienne.
 
 

Le motif central de l'œuvre de Kierkegaard est l’existence de l’être humain. Il ne sert à rien d’élaborer de grands systèmes de pensée s’ils ne se répercutent pas dans la vie. Ils sont alors d’immenses bâtisses dans lesquelles personne n’habite.
selon P. Bühler in Protestinfo.
 
 

 

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