mardi 11 septembre 2012

Pensée de la “fin du monde” et apocalyptique : une tension féconde


Le monde grec ne pense pas la fin du monde mais plutôt l’éternité et la stabilité des choses. Au premier siècle de notre ère, l’Empire romain se présente comme le prolongement de cette vision pérenne de la réalité du monde. Dans ce cadre, penser la “fin du monde” apparaît non seulement comme une absurdité mais encore comme une attitude incivique.

1. La Rome impériale ou la foi dans un monde éternel et stable

Dans la Rome “éternelle” du premier siècle de notre ère, rien n’est plus étranger à la mentalité du citoyen que l’idée de “fin du monde”. La période qui s’étend du début à la fin du premier siècle de notre ère, connue sous le nom de Pax Romana — et quoi qu’il en soit des variations locales et conjoncturelles à prendre en compte — cette période peut être qualifiée de nouvelle. Elle se caractérise en effet par une stabilité politique et un essor économique sans précédents dans l’histoire du monde. Rome prolonge l’idéal d’Alexandre le Grand et l’assume avec le pragmatisme qui caractérise la puissance impériale. Le développement des voies de communication, la prospérité économique, le mode de vie du citoyen romain offert aux élites locales conquises, le développement du “culte impérial” comme pensée politique : tout cela constitue en quelque sorte l’aboutissement, dans sa version romaine, de l’idéal d’universalisme et de cosmopolitisme voulu par Alexandre.
Cette période particulière de l’Empire est le premier moment, dans l’histoire du monde, de ce que l’on peut se risquer à appeler une “pensée unique” : aucun autre système ne s’offrant comme alternative à l’administration impériale qui articule à merveille puissance politique et militaire, développement économique et vie culturelle, provoquant l’admiration du plus grand nombre. Les témoignages sont, sur ce point, éloquents. Contentons-nous, à titre d’illustration, d’en citer deux sélectionnés parmi beaucoup d’autres :
- En l’an 9 avant notre ère, un décret pris par l’assemblée des délégués des cités d’Asie témoigne de l’impact de la puissance impériale sur les élites locales conquises à l’idéal romain, impact qui trouve son apogée tout au long du 1er siècle de notre ère :

« Puisque la Providence qui ordonne toute notre vie, dans son attention et dans son zèle, a prévu l’accomplissement le plus parfait de la vie humaine en lui accordant Auguste qu’elle a rempli de vertus pour le plus grand bien du genre humain et qu’elle nous l’a envoyé, à nous et à nos descendants, comme un Sauveur, lui qui a fait cesser la guerre et qui a établi l’ordre partout. Et puisque César Auguste, quand il est apparu, a surpassé toutes les espérances, car non seulement il est allé au-delà des bienfaiteurs antérieurs, mais il n’a même laissé à ceux qui viendront après lui aucun espoir de le surpasser, et puisque la date de naissance du dieu Auguste marque pour le monde le début des bonnes nouvelles (en grec : euangelia), pour ces raisons, il a été décidé par les Grecs d’Asie que le nouvel an commencerait dans toutes les cités le neuvième jour avant les calendes d’octobre, qui est le jour de la naissance d’Auguste. »

- À l’autre extrémité de la période qui nous occupe, au début du second siècle de notre ère, Aelius Aristide, rhéteur de langue grecque, s’exclame :
« L’Univers est devenu une cité unique. Le monde entier est en fête. Il a quitté son équipement de guerre pour s’adonner à la joie de vivre. » .

Et de prononcer un
Eloge de Rome qui, dépassant la simple flatterie, s’extasie devant cet empire cohérent à l’administration parfaite qui, comme une « flûte fraîchement nettoyée, n’émet qu’un seul son » et qui obéit unanimement à l’Empereur, « gouverneur suprême,… pourvoyeur de toutes choses » .

Le caractère très consensuel de ces textes traduit assez précisément, non pas la réalité quotidienne de toutes les populations de l’Empire (réalité évidemment plus aléatoire quand on n’appartient pas aux classes privilégiées de la société) mais celle des témoins et acteurs principaux de cette période, à savoir les élites politiques, économiques ou intellectuelles. On comprend que, dans ce cadre là, penser la “fin du monde” apparaît non seulement comme une absurdité mais encore comme une attitude incivique : Rome est “éternelle” : sa stabilité est établie, sa force incomparable, son avenir assuré !

2. L’apocalyptique et la "fin du monde"

Il faut aller, à l’époque, du côté de l’apocalyptique juive pour trouver une pensée de la fin du monde. L’émergence de la pensée apocalyptique juive est habituellement située autour du règne d’Antiochus Epiphane IV qui aboutit à la crise maccabéenne. La pensée apocalyptique apparaît dans cette période de fortes crises où le désespoir et la souffrance sont à la fois physiques et spirituels pour tout ou partie du peuple d’Israël. À travers la pensée et l’écriture apocalyptiques différents groupes “sectaires” à l’intérieur du Judaïsme peuvent exprimer la conviction qu’ils ont encore une histoire, une espérance, un avenir. Malgré les apparences, malgré les “cieux fermés” parce que terminé le temps des prophètes qui transmettaient la parole de Dieu invitant à la repentance et au changement possible, malgré la situation catastrophique et désespérée, l’Esprit de Dieu s’adresse maintenant à des visionnaires et leur indique que tout n’est pas perdu, qu’un jour prochain, il mettra un terme à l’état présent des choses (i.e. au monde présent) et recréera une humanité nouvelle en punissant les méchants et récompensant les justes. L’apocalytique de présente donc, non seulement comme un mouvement littéraire, mais comme un mouvement social.



Dans sa théologie de l’Ancien Testament, G. Von Rad écrivait :




« Un phénomène littéraire si marquant et si surprenant à tant d’égards (i.e. l’apocalyptique) doit avoir eu ses porteurs, son milieu de vie et sa préhistoire […] En ce concerne les porteurs, les cercles où ces idées étaient cultivées, nous n’avons pu réunir jusqu’à présent aucune information sûre ». Depuis lors, de nombreux travaux ont tenté de circonscrire l’origine de cette littérature, dans son expression juive, à l’intérieur du Judaïsme du second Temple. Il n’est pas certain que l’on soit parvenu à des résultats plus sûrs !

Excursus à propos de l'origine de l'apocalyptique

Deux hypothèses principales sont en présence :



- L’hypothèse ‘classique’, défendue par Paul Hanson en particulier, situe l’apocalyptique dans la ligne du prophétisme, rejetant l’idée d’une origine étrangère (Mésopotamie, perse, hellénisme). Le livre de Daniel n’est-il pas considéré, par la LXX, comme appartenant aux livres prophétiques ? Dans cette hypothèse, Hanson suppose qu’au




« retour de l’exil une tension grandissante oppose les cercles sacerdotaux conservateurs, la hiérarchie sacerdotale responsable de la vie cultuelle de la communauté juive, aux visionnaires utopistes qui entrevoient la glorification de Sion et la conversion des païens. Si les premiers déploient une ‘eschatologie réalisée’ […] les seconds, écartés des cercles du pouvoir, mettent l’accent sur une ‘eschatologie ouverte’ qui vient critiquer toutes les institutions (à commencer par le Temple, “fait de mains d’hommes”) ; c’est parmi ces derniers qu’a pris naissance l’apocalyptique » (Abadie, p. 226). Il est à noter que l’hypothèse n’est pas nouvelle et avait déjà été formulée par Otto Plöger (Theokratie und Eschatologie, Göttingen, 1959) : pour lui aussi l’apocalyptique était enfant de la prophétie en réadaptant à la crise maccabéenne du IIe siècle avant JC des idées et des aspirations plus anciennes. Pour Plöger, les groupes porteurs de cette littérature — en particulier le livre de Daniel — sont les Hassidim. Les Hassidim sont un mouvement “piétiste” de renouveau spirituel qui naît au second siècle avant notre ère.
- À l’inverse, à la suite de Von Rad en particulier, on a pu affirmer que l’apocalyptique dérivait plutôt de la sagesse israélite. Les deux arguments principaux sont les suivants :
« d’une part l’apocalyptique se caractériserait par le déterminisme et la négation de l’histoire comme ouverte sur un changement possible, ce qui est aux antipodes de la pensée prophétique ; d’autre part, on peut y reconnaître une tendance à l’encyclopédisme des connaissances, et Daniel est incontestablement présenté comme un sage, supérieur aux représentant les plus qualifiés des sagesses païennes »
(Vermeylen, p. 322).
Sans doute, l’une et l’autre hypothèse, pris isolément sont-elles réductrices. Faut-il vraiment choisir entre prophétisme et sagesse? Ces deux termes sont-ils les seuls à devoir être considérés ? l’apocalyptique est un phénomène original qui peut avoir plus d’une racine, y compris dans certaines cultures étrangères.
« Nous parvenons plutôt à la conclusion que, complexe dans sa formulation littéraire — parce que ‘genre hybride’ par excellence—, l’apocalyptique ne l’est pas moins dans ses racines, dépendantes à la fois de l’eschatologie prophétique et de la sagesse mantique babylonienne. Comme telle, son écriture est bien plus qu’une continuation des écritures passées, elle est un lieu de rencontre entre l’héritage hébraïque le plus authentique et la sagesse divinatoire issue du monde des nations. Dans sa complexité même, la figure de Daniel, tout à la fois modèle du "Sage" et "visionnaire" prophétique en constitue le paradigme, tout entier tendu dans le double héritage d’Israël et des nations. La résident à la fois la richesse de l’apocalyptique et son rejet par la tradition rabbinique ultérieure »(1).
 











Par delà toutes ses caractéristiques formelles, par delà même les insistances “idéologiques” particulières que l’on pense pouvoir déceler (déterminisme, conception de l’histoire, dualisme) qu’est-ce qui fait l’essence de l’apocalyptique (non seulement comme littérature mais également comme mouvement de pensée) ? Qu’est-ce qui constitue la nature profonde de l’écriture et de la pensée apocalyptiques ? Que cherchent-elles à dire ? Quelle est la visée de l’apocalypticien et quelle est l’attente de son lecteur ?





3. L’essence de l’apocalyptique

On a pu répondre que, théologiquement, la littérature apocalyptique et le mouvement qui lui est lié sont caractérisés par la conviction que le monde ancien est arrivé à son terme et que le monde nouveau est sur le point d’advenir. La ligne de partage entre les deux étant l’intervention eschatologique de Dieu qui jugera les impies et récompensera ses élus traversant la tribulation des derniers temps. Dans le même sens va la proposition de Gérard Rochais
(2) qui, ‘démythologisant’ ce qui est l’expression d’une attente dans les catégories d’une époque, définit l’essence de l’apocalyptique comme « le rapport entre la question sur la possibilité du salut et la réponse donnée ». Dit autrement, peut-on attendre encore quelque chose dans la situation où nous vivons, et si oui quoi ? Cette façon d’envisager l’essence de l’apocalyptique est somme toute cohérente avec ce que nous avons pu déjà comprendre de ce qui motive la naissance de cette écriture et de l’attente des mouvements qui en sont porteurs. Cependant, elle me paraît insatisfaisante sur un point important : elle reste trop en amont et ne s’intéresse pas à la nature de la réponse que va apporter l’apocalypticien à la question qu’il se pose et qui est finalement celle de l’espérance que l’on peut avoir en l’avenir. Dit autrement : quelle conséquence l’auteur tire-t-il de sa conviction qu’un salut est possible ? Ou, pour le dire encore autrement : quelle posture son attente du salut le conduit-il à occuper face à l’histoire et face à son auditoire ? Or, il me semble que, à partir de la définition de Rochais de l’essence de l’apocalyptique, il est possible de mettre en lumière trois types possibles de réponses apportées par les écrivains d’apocalypses, trois types de réponses qui ne s’excluent ni ne se complètent forcément :

3.1. Le type ‘spéculatif’


L’apocalyptique est donc constituée par une interrogation sur le mal et sur le sens de l’histoire. “Il y a un péché de l’homme ; l’homme est souillé et pécheur en Adam, tout en étant responsable et libre ; toutefois à cette liberté de l’homme correspond un déterminisme historique, car l’histoire doit procéder vers le but voulu par Dieu et selon le temps qu’il a déterminé. À côté de l’intérêt pour l’au-delà et l’éon futur, à côté de l’intérêt pour l’histoire (et l’apocalyptique en a eu sans aucun doute une conception originale), il y a dans l’apocalyptique le problème du mal, vu comme conséquence d’une souillure dérivée d’un péché, commis avant l’histoire. On peut même dire que l’élément immuable de la constellation apocalyptique, dès son origine, est seulement celui-ci”.
(3)
“C’est “l’ordre du monde” qui est en cause : la grande préoccupation des apocalypses est de trouver la “cohérence” du monde, cohérence qui réside dans une certaine relation : la relation foncièrement dynamique, qui existe, de par le plan divin, entre les origines, le présent et l’avenir de la dyade univers/humanité”.
(4)
“Le présent est problématique ; dans l’ensemble les méchants prospères tandis que les bons sont dans l’affliction : situation bien humaine qui n’a pas besoin d’être liée à une circonstance particulière d’oppression pour faire problème. L’homme est pécheur, le mal existe. Comment accepter le scandale du monde, sinon en cherchant à le comprendre (par ses “causes”)” et à en discerner l’achèvement dans l’histoire ? Il arrive alors que, dans de nombreux textes apocalyptiques, la recherche des causes et surtout des enchaînements permettant de comprendre le déroulement à venir de l’histoire prennent la place la plus importante. La dimension spéculative est alors un trait majeur d’un texte qui prétend offrir un savoir objectif sur le devenir de l’histoire en reprenant, de façon fictive (par le moyen de la pseudépigraphie), l’histoire depuis les origines et en la déployant jusqu’à sa fin. Quoique l’on puisse penser des lectures d’apocalypses qui, au cours des siècles et encore aujourd’hui, insistent sur cette dimension prédictive, on ne peut donc nier qu’une telle prétention existe. Ainsi, l’attente du salut et la conviction qu’il est sur le point d’advenir constituent le visionnaire en celui supposé posséder la capacité de connaître, un sujet "supposé savoir" en quelque sorte. Le salut est ainsi compris comme l’acquisition d’un savoir sur l’avenir, une ‘connaissance’.

3.2. Le type ‘consolateur’


L’apocalyptique contient une promesse de libération, de salut. “Le salut est-il possible dans la situation corrompue où nous sommes, tant en raison des circonstances extérieures que de la conduite perverse de la plupart des hommes ? Relisant l’histoire, se souvenant des promesses passées encore inaccomplies, les apocalypticiens répondent par l’affirmative : le salut est possible, mais pas en ce monde-ci, dans un autre monde qui viendra à la fin de ce monde-ci, ou après ce monde-ci, ou encore dans un monde céleste alors que ce monde-ci sera anéanti… L’essence de l’apocalyptique, c’est la tension entre le salut promis par Dieu et la situation désespérée dans laquelle vit l’apocalypticien. L’essence de l’apocalyptique est le rapport entre la question sur la possibilité du salut et la réponse donnée. L’apocalypticien se pense à la fin des temps : il est tendu vers l’achèvement de ce monde et la venue du monde nouveau. Il a les yeux fixés sur le monde qui vient. Il l’appelle ; il se le représente, et ceci l’aide à supporter le quotidien. Son espérance se recueille dans les promesses de Dieu faites dans le passé et demeurées inaccomplies… c’est cette tension vers un salut promis, qui adviendra bientôt dans un autre monde, qui constitue l’essence de l’apocalyptique… À la question : à quoi bon des apocalypses dans ces temps de détresse et de manque, la réponse serait : afin de conjurer le présent en l’ouvrant à l’avenir en recueillant le passé. »
(5) Ici, c’est la dimension consolatrice qui est première. Le visionnaire se comprend comme celui a qui est donné une parole de consolation capable de donner à ses auditeurs la force nécessaire pour assumer leur présent. Le salut est audition d’une parole de consolation adressée à ceux qui souffrent.

3.3. Le type ‘prophétique’ ou ‘kérygmatique’


L’apocalyptique est constituée par la proclamation de la justice de Dieu sur le monde et l’attente de l’irruption du monde nouveau. En insistant sur cette dimension, on accorde alors une place centrale à l’idée exprimée plus haut selon laquelle la littérature apocalyptique et le mouvement qui lui est lié sont caractérisés par la conviction que le monde ancien est arrivé à son terme et que le monde nouveau est sur le point d’advenir. La ligne de partage entre les deux est l’intervention eschatologique de Dieu qui jugera les impies et récompensera ses élus traversant la tribulation des derniers temps
(6). Dans cette perspective, l’écriture apocalyptique peut se comprendre comme interpellation radicale adressée aux croyants afin qu’ils se préparent à affronter l’épreuve à venir et à échapper ainsi au jugement de Dieu par la manifestation d’une fidélité sans faille à ses exigences. La dimension est ici, prioritairement, interpellatrice. Le visionnaire se comprend comme le prophète chargé de rappeler à ses auditeurs qu’ils ont a être des veilleurs. Le salut est ‘décision’ pour Dieu en vue d’échapper au jugement qui vient.

Conclusion : Le christianisme primitif comme mouvement apocalyptique d’attente de la fin du monde


Cette compréhension particulière du monde qui est celle de l’apocalyptique est aussi, au départ du moins, celle du christianisme primitif. Affirmer cela ne va pas de soi, tant il est vrai que l’apocalyptique a mauvaise presse dans l’Église, et ce depuis les premiers siècles. Tant à cause des représentations matérialistes du Royaume qu’elle véhicule qu’à cause de l’enthousiasme qu’elle suscite… mais aussi parce que, au cours de l’histoire, elle structura la pensée contestataire au sein du christianisme (montanisme, anabaptisme…). Or, contre ce rejet plus ou moins implicite de l’apoalyptique, certains chercheurs affirment que l’apocalyptique est la « mère de toute théologie chrétienne ».

La théologie chrétienne primitive est structurée autour de la conviction apocalyptique du conflit des deux éons : le monde présent est au pouvoir du mal. La parousie imminente signifiera la venue de l’éon nouveau, irruption du monde nouveau comme contestation du monde ancien et accomplissement du droit de Dieu sur la terre. La foi chrétienne est la proclamation de l’imminence de cette manifestation. Cette compréhension apocalyptique peut évidemment se déployer en dehors du cadre strict de la forme apocalyptique. La question que pose l’apocalyptique est : à qui appartient le monde ? En contexte chrétien, le centre de l’apocalyptique est l’intronisation de Dieu et de son Christ qui est décrite comme démonstration de la justice de Dieu. La justice de Dieu comme manifestation de la revendication de Dieu sur le monde et sur l’individu. Cette double dimension est au cœur d’un débat qui traverse tout le Nouveau Testament et toute la théologie chrétienne : primauté de la dimension sociale sur la dimension individuelle ou réciproquement, du discours socio-politique sur la dimension existentiale et subjective ou réciproquement.

 

Elian Cuvillier

Faculté de théologie
protestante de Montpellier

















Notes —————————————
(1) Ph. ABADIE, "Les racines de l’apocalyptique", Le judaïsme à l’aube de l’ère chrétienne
, Paris : Cerf, 2001, p. 209-245, cf. p. 244-245.
(2)“L’influence de quelques idées-forces de l’apocalyptique sur certains mouvements messianiques et prophétiques populaires juifs du 1er siècle”, dans D. Marguerat - E. Norelli - J.-M. Poffet éds.,
Jésus de Nazareth. Nouvelles approches d’une énigme
, Genève : Labor et Fides, 1998, p. 177-208.
(3) P. SACCHI cité par G. ROCHAIS, op.cit., p. 189
(4) C. KAPPLER, “Introduction générale” in
Apocalypses et voyages dans l’au-delà
, C. KAPPLER, éd., Paris : Cerf, 1987, p. 15-45, cf. p. 3
(5) G. ROCHAIS, op.cit., p. 189-190
(6) Cf. R. E. STURM, “Defining the Word ‘Apocalyptic’ : A Problem in Biblical Criticism” in J. MARCUS - M. L. SOARDS eds,
Apocalyptic and the New Testament, Sheffield : Academic Press, 1989, p. 17-48, cf. spécialement p. 25-37.

(l'article ci-dessus est le texte de la conférence introductive
à la journée biblique du 18 mars 2006 au Foyer de Grenelle à Paris.
la CRAB remercie vivement E. Cuvillier de nous avoir confié ses textes)




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