L’espérance, un pari nécessaire
Espérer ne saurait être un engagement solitaire. Cette
affirmation a quelque chose de subversif à une époque où les grandes
utopies et les grands récits sociaux ont perdu leur légitimité. Aujourd’hui
chacun est en effet renvoyé à son projet de vie, à son
ambition individuelle, consumériste et entrepreneuriale. Insidieusement
l’horizon personnel se limite, l’intérêt se rétrécit, chacun court d’abord
pour ne pas être distancé.
En quelques dizaines d’années l’identité coupée de ses
racines et donc fragilisée craint par-dessus tout le différent, qui a
souvent le visage de l’immigré. La peur enferme dans des communautés sans
perspectives. Or, c’est l’humanité toute entière qui est aujourd’hui notre
partenaire ; notre terre tout entière est devenue notre jardin. L’espérance
nous engage donc loin et pour longtemps. Il faut passer du fugace
occasionnel au durable, et du tribal au global. Nous le pouvons !
Les croyants sont persuadés qu’il n’y a pas d’espérance sans
confiance. Celui qui reçoit le Christ reçoit en même temps des frères et
des soeurs à l’échelle du monde. Nous appelons donc les chrétiens à donner
à leur espérance le visage du Christ des béatitudes.
Nous n’espérons pas pour les autres mais avec les autres
et nous n’espérons pas seulement pour la vie ici-bas.
Sans attendre, ici et maintenant, nous lançons le pari de
l’espérance et invitons tous ceux qui veulent mettre la confiance, la
générosité, la simplicité et l’humilité au coeur de leur vie et de leur
engagement, à signer pour l’avenir.
Voir le site de la Fédération protestante de France
Il faut aller sur le site : http://www.protestantsenfete2013.org/lesperance-un-pari-necessaire/#
RépondreSupprimersi on veut signer la pétition.
Edmond Fruhinsholz