Le samedi saint est un jour étrange au point q'il passe inaperçu, tant nous avons hâte du lendemain. C'est le jour des préparatifs de la fin, c'est aussi le temps des vraies rumeurs chez les opposants. L'incident Jésus est clos comme un tombeau. C'est le jour du vide où la foi est en échec où le passé proche est anéanti, où l'espérance est morte. Ne pas tricher avec ces réalités devient une exigence ; accompagner ces moments et ces lieux est sans doute un service que nous devons aux endeuillés. La mort ici n'est pas comprise comme un passage, est est aussi et surtout un point final et fatal. Au moment où certains s'adonnent à la préparation de la fête de demain, d'autres vivent la fin d'une brève épopée. De plus il ne s'agit plus de laisser croire que le corps pourrait disparaitre, tout est bien fermé. Le vainqueur sera toujours le crucifié mis au tombeau. Celui qui ouvre nos vies à l'espérance sera toujours celui qui a été enfermé et qui a signifié un jour, la fin de l'espérance. Le silence face au tombeau fait partie de notre foi.
Pourriez vous mettre la legende?MCC
RépondreSupprimerIl s'agit des Trois Marie de Van Eyk (XVième siècle)
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