La Bonne Nouvelle de Jésus–Christ, Fils de Dieu, commence ici.
Dans le livre du prophète Ésaïe, on lit : « Moi, Dieu, je vais envoyer mon messager devant toi, pour préparer ton chemin.
Quelqu’un crie dans le désert : "Préparez la route du Seigneur ! Faites–lui des chemins bien droits !" »
Ainsi Jean–Baptiste vient dans le désert. Il lance cet appel : « Faites–vous baptiser, pour montrer que vous voulez changer votre vie, et Dieu pardonnera vos péchés. »
Tous les habitants de la région de Judée et de la ville de Jérusalem viennent vers Jean. Ils avouent leurs péchés devant tout le monde, et Jean les baptise dans l’eau du Jourdain.
Jean porte un vêtement en poils de chameau et il a une ceinture de cuir autour de la taille. Il mange des sauterelles et du miel sauvage.
Il annonce : « Celui qui va venir après moi est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me baisser pour lui enlever ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l’eau, mais lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
Evangile de Marc ch. 1
Lectures : Esaïe 40, 1-8 puis 2 Pierre 3, 8-14 et Marc 1, 1-8
Voici les temps de changements et de recommencements et dans ces temps troublés, y a t-il une réalité qui demeure, une réalité qui était qui est et qui vient : cette réalité ressemble à une parole, celle de Dieu, une parole comme une espérance.
Parfois nous disons et croyons qu’avant c’était mieux ; un grand nombre de nos contemporains pensent et croient cela ; comme si nous avions besoin pour affronter les réalités difficiles d’aujourd’hui, d’embellir celles d’hier ou d’avant hier. Il est sans doute nécessaire aux humains de croire en un temps, un âge d’or ! voire en un moment stable positif agréable et heureux qui serait une aide efficace pour vivre les temps présents caractérisés souvent caricaturés parfois comme par exemple, le temps de la crise. Comme si la crise, la grande crise était celle que nous vivons celle de notre société de nos systèmes devait nécessairement s’exprimer dans l’oubli des crises violentes qu’ont vécu nos aïeux.
Nous vivons de changements en changements et peut-être de recommencements en recommencements ; non pas dans un cycle celui par exemple de l’éternel retour, mais dans un rythme parfois saccadé et peu mélodieux où nous avançons sans trop savoir où nous allons ; ces saccades de l’histoire celles de nos existences, nous constituent.
Avant ce n’était pas vraiment mieux ; il n’y a pas d’âge d’or de l’humanité. Cela est vrai, en particulier pour les premières générations de chrétiens, nos ancêtres dans la foi qui ont dû affronter des paniques et des crises si fortes qu’elles sont arrivées jusqu’à nous dans les témoignages des Ecritures qu’ils nous ont laissés.
Les textes que nous avons lus aujourd’hui dans la communion de l’Eglise universelle, disent 3 changements d’orientation et au moins 3 paroles qui peuvent nous intéresser et nous stimuler.
Le premier c’est au moment du retour de l’Exil de Babylone. Le deuxième est celui du retour non réalisé du Christ au temps de Paul et de Pierre. Le troisième c’est la fin d’une méthode celle de Jean le baptiste, le solitaire. Dans ces trois étapes ces trois moments difficiles et neufs retentit une Parole ; comme si la transmission d’une Parole résistait et accompagnait même ces grands changements.
Ceci est vrai pour nous aussi, ceci nous entraîne à être les porteurs de ses paroles d’encouragements vers les autres autour de nous.
Le deuxième temps de crise est celui des apôtres eux-mêmes qui comme Jésus lui-même attendaient la fin des temps ; ce qui se passait alors dans le monde était perçu et compris comme l’inauguration de grand retour et de la fin. Il a fallu se rendre à l’évidence : Dieu ne vient pas tout régler ; il manifeste dit l’apôtre Pierre, sa patience envers nous : « il ne souhaite pas que quelqu’un se perde, mais que tous accède à un changement radical.» Ici la parole qui vient à notre rencontre c’est l’attente et la nécessité d’une vraie conversion de nos mentalités de notre foi de notre vie. Les témoins de la foi attestent que le monde ne se dissout pas ne roule pas inexorablement vers sa perte mais reste dans les mains de Dieu : nous sommes ses témoins. La fin d’un monde ce n’est pas la fin du monde. Il a fallu que ces premiers témoins de la foi abandonne cette idée du retour imminent du Seigneur pour se mettre à vie et à agir dans cette vie dans ce monde qui semblait perdu et condamné. La communauté chrétienne va trouver l’énergie nécessaire pour faire face à un changement radical de doctrine. On croyait à la fin et on se met à croire à la durée au temps qui passe et à retrouver Dieu non pas dans la catastrophe mais dans la fidélité de l’action et de la parole quotidiennes.
Au cœur des crises des commencements et des recommencements nous recevons aujourd’hui des paroles qui durent qui demeurent et qui nous accompagnent :
· La solitude des hommes et des femmes est visitée ; nous sommes les porteurs d’une parole de consolation.
· Nous sommes appelés à voir à comprendre le monde, nous-mêmes et Dieu dans un changement radical de mentalités ; nous avons encore besoin de changer et de nous convertir à ce que Dieu attend de nous.
· L’Evangile nous donne l’assurance que ce qui est ancien et vieux chez nous n’est pas rejeté mais sert à montrer à pointer ce qui est neuf et nouveau. Dieu se sert de nous pour attester que le Dieu d’Abraham est aussi celui qui suscite Jésus le Christ pour un grand et vaste renouvellement au service des autres et du monde.
Dieu nous accompagne dans le changement et le renouvellement de notre monde.
c est un peu compliqué cette semaine, mais quelque que chose reste.
RépondreSupprimerbisous
je suis frappe par la coincidence entre certains chapitres des corinhiens et la"charia"..................
RépondreSupprimerAh bon, une coïncidence entre des chapitres des épitres aux Corinthiens et la charia !
RépondreSupprimerA part le fait que le mot en arabe veuille dire : "chemin pour respecter la loi (de Dieu)", je ne peux accepter que les normes, les codes qui régissent la vie des musulmans soient espressément la volonté de Dieu ("shar" ).
Alors où est la coïncidence ?
Quel est Gautier, le rapport avec le temps de l'Avent ?
Qu'en penses-tu Bernard ?
Amitiés
Edmond FRUHINSHOLZ
La nouveauté paulinienne c'est sans doute la fin de du primat de la Loi qui devait jsutifier et récompenser ceux et celels qui en étaitent les serviteurs ou les idôlatres. Paul est expulsé du judaïsme à cause de cela : la loi toute loi même la plus sainte ne peut conduire au salut ou à la justification. Il redécouvre à cet égard la grande tradition de la pensée grecque et son universalisme dans le dommaine de la science de la culture et des religions.
RépondreSupprimerLe "en Christ" découvre une nouvelle identité au delà des identités particulières : il n'y a plus de juif de grec de libre ou d'esclave ni même d'arabes ou de musulmans. La foi ici fait éclater les systèmes religieux.
La lecture de Paul doit éviter me semble t-il les anachronismes ( le 1ier siècle n'a rien à voir avec le 7ième !) même si le goût de Paul
pour la rhétorique peut conduire a des rapprochements hasardeux.
BA.
a l'attention de E.fruhinsholz: j'attirai l'attention sur la coincidence des tenues vestimentaires feminines de 1 corinthiens 11(3à16)avec celles imposees par les islamiques integristes.point final
RépondreSupprimerje sais tres bien que Paul parle le language de son siecle et qu'il s'exprimerait differemment à ce jour ; gautier.