Jean 1.19-28 : Le témoin décisif
L’interrogation sur l’identité n’est jamais un bon signe. Le risque est bien l’enfermement dans des catégories réductrices ; « non je ne le suis pas » : ce que tu crois et qui m’identifie faussement. Jean en rejetant toutes propositions d’identifications, est le simple porteur d’un témoignage qui proclame du nouveau et qui ouvre l’avenir comme la venue de quelqu’un important pour lui et pour tous. Il se reconnait comme l’accessoire qui dit l’essentiel. En actes par le baptême et en paroles, le précurseur se fait témoin. Désormais le rôle de l’Eglise chrétienne pourrait ressembler à Jean qui renonce et qui annonce : un temps neuf s’ouvre pour toi, pour moi, pour tous. Et si cette année devenait le temps où nos vies et notre monde, renonçant aux fausses identités, étaient parcourus par une grande espérance au sein de nos tribulations ordinaires
Jean 1.29-34 : Le témoin croyant
Jean 1.35-42 : Le témoin qui s’efface
Dernière intervention du témoin précurseur :
regarder Jésus marchant et dire et montrer sa foi à ses disciples :
Voici ! c’est lui. Ce sera la force de la confession de foi d’autoriser
les autres à devenir témoins et changer de direction : permettre une nouvelle
marche avec Celui qu’il faudra connaitre ; cela va produire aussi de
nouvelles manières de vivre, comme ici changer d’habitation et avoir une
nouvelle adresse ! Une vie nouvelle avec des gens différents qui reçoivent
une nouvelle affectation de vie et une nouvelle soif de savoir qui est celui
qui interpelle ; car un humain, comme le fils de Joseph de Nazareth,
peut-il vraiment prendre le relai de Jean qui disparait devant cette nouvelle
étape de foi et de vie ? Alors oui, la proximité avec le Christ sera
effectivement la destination ultime de la confession de foi du témoin qui
s’efface.
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