Un bon moment passé a savourer un texte qui nous parle : Les souvenirs d'un européen, ceux du monde d'hier, tels que S. Zweig les décrits, disent la banalité du mal qui s'insinue, s'installe et banalise ce qu'il y a de plus sûr, de plus évident, de plus vital : la douceur d'une vie, la beauté d'un spectacle, l'amitié et la conversation dans un café viennois, berlinois ou parisien. Tout cela avant... avant le temps de la force, du rejet, de la guerre honnie et insupportable. L'auteur ne supportera plus cette situation, il sera arraché à sa condition d'humain, de juif, d'autrichien et d'écrivain. "Tout ombre, en dernier lieu, est pourtant aussi fille de la lumière et seul celui qui a connu la clarté des ténèbres, la guerre et la paix, la grandeur et la décadence a vraiment vécu".
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